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Maltraitance

La maltraitance peut s’exercer de façon involontaire, par méconnaissance des besoins et des attentes de son animal de compagnie. Dans ce cas, une démarche pédagogique peut permettre de retrouver un mode de relations et d’attention adaptés.

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Mais, lorsqu’elle s’exerce de façon volontaire, la maltraitance animale, comme toute forme de maltraitance exercée volontairement sur plus faible que soi, est une déviance psychique. Elle est alors réprimée par la loi même si, à ce jour, la défense des animaux maltraités n’apparait pas comme une priorité.

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Et lorsque cette maltraitance va jusqu’à de sévices graves et des actes de cruauté pouvant entrainer la mort de l’animal, il s’agit alors d’un délit.

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La lutte contre la maltraitance animale constitue un enjeu de société car cette maltraitance est souvent le prélude à des incivilités graves, voire à des actes de barbarie exercés non plus sur des animaux mais sur des humains. Il importe donc de prévenir ces comportements avant qu’il ne se développent, mais aussi de les réprimer, durement, lorsqu’ils se manifestent.

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Il s’agit alors de faire en sorte que les différents acteurs, qui ont tous un rôle déterminant à jouer dans le processus de traitement des signalements, agissent de façon solidaire et concertée :

  • Les lanceurs d’alerte, sans lesquels les situations de maltraitance, ignorées, se poursuivraient ;

  • Les associations de protection animale, qui relaient et canalisent les informations, suivent les dossiers, contribuent à la mise en œuvre des solutions post-sauvetages ;

  • Les enquêteurs, qui évaluent la gravité des situations et leur degré d’urgence pour que soient engagées des actions au juste niveau ;

  • Les forces de l’ordre, dont l’intervention est indispensable face à des situations souvent tendues et potentiellement dangereuses ;

  • Les vétérinaires, qui évaluent les situations des animaux en détresse mais aussi interviennent pour réparer, quand ils le peuvent, les dégâts provoqués par la maltraitance de l’animal ;

  • Les élus, qui disposent de moyens importants pour éduquer mais aussi pour intervenir pour des sauvetages ;

  • Les services de l’état, qui disposent en propre de moyens pour mobiliser les différents acteurs ;

  • Les refuges, familles d’accueil et adoptants, qui permettent de mettre en sécurité les animaux issus de sauvetages, puis de leur offrir une nouvelle vie

  • Le système judiciaire, qui décide d’engager le processus adapté, de le faire prospérer puis qui se doit de sanctionner durement les coupables, potentiels délinquants, voire criminels ;

 

C’est une véritable chaine de solidarité qui doit ainsi se mettre en action de façon efficace,

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Dernière maj : 11/09/2020

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